Archives des Services écosystèmiques - lab recherche environnement Fri, 24 Mar 2023 16:11:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://www.lab-recherche-environnement.org/wp-content/uploads/cropped-favicon-1-150x150.png Archives des Services écosystèmiques - lab recherche environnement 32 32 Learning Expedition : végétalisation sur le Contournement Ouest Strasbourg https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/evenement/learning-expedition-vegetalisation-sur-le-contournement-ouest-strasbourg/ Fri, 24 Mar 2023 16:09:56 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?post_type=event&p=8709 Ce travail de recherche été initié dans le cadre du programme « recherche & solutions » à la demande d’Equo Vivo (VINCI Construction), dont les équipes ont assuré le suivi des travaux. Une learning expedition ouverte à l’ensemble des filiales de VINCI à Strasbourg se tiendra le 10 mai prochain pour partager les connaissances acquises […]

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Ce travail de recherche été initié dans le cadre du programme « recherche & solutions » à la demande d’Equo Vivo (VINCI Construction), dont les équipes ont assuré le suivi des travaux.

Une learning expedition ouverte à l’ensemble des filiales de VINCI à Strasbourg se tiendra le 10 mai prochain pour partager les connaissances acquises grâce à ces travaux.

A cette occasion, Anaël présentera ses installations expérimentales dédiées à l’étude de mélanges de végétalisation, notamment en lien avec la démarche Végétal Local et la volonté de valorisation de la biodiversité sur les sites remaniés.

Les résultats issus de ce dispositif ont pour vocation d’être applicables dans le cadre de travaux de génie écologique, sur les bords d’autoroutes et également en milieu urbain.

Cette journée sera également une occasion pour visiter avec les équipes de VINCI Autoroutes des sites de mesures compensatoires et de réduction d’impact liés au projet autoroutier.

Si vous souhaiter participer à cette learning expedition, merci de nous contacter avant le 31 mars.

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[Entretien croisé] De l’îlot de chaleur à l’îlot de fraîcheur https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/article/entretien-croise-de-lilot-de-chaleur-a-lilot-de-fraicheur/ Mon, 13 Feb 2023 14:08:54 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?p=8689 Sonia, pourriez-vous définir le phénomène de l’îlot de chaleur urbain ? Pierre et David, pourriez-vous définir un îlot de fraîcheur urbain ? Sonia : Le phénomène d’îlot de chaleur se définit comme l’observation de la tendance de la température dans une ville à être plus élevée que dans les zones rurales aux alentours. Ce phénomène peut être […]

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Sonia, pourriez-vous définir le phénomène de l’îlot de chaleur urbain ? Pierre et David, pourriez-vous définir un îlot de fraîcheur urbain ?

Sonia : Le phénomène d’îlot de chaleur se définit comme l’observation de la tendance de la température dans une ville à être plus élevée que dans les zones rurales aux alentours.

Ce phénomène peut être observé surtout l’été et la nuit : la morphologie de la ville et les matériaux qui la constituent piègent et absorbent une plus grande quantité de chaleur et la libèrent plus difficilement la nuit.

A titre d’exemple, en 2020, le record d’écart de températures observé en région parisienne a été de 11°C entre Paris Saint-Germain-des-Prés (22°C) et Fontainebleau (11°C) en juin à 6h du matin.

David : C’est un lieu d’accueil accessible au grand public et repéré comme source de rafraîchissement par rapport à son environnement proche en période chaude ou caniculaire. Nous pourrions considérer l’îlot de fraîcheur urbain (IFU) comme une réponse au phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU). Il y a bien sûr déjà des parcs et espaces verts qui remplissent ce rôle mais nous travaillons à optimiser chacune des strates essentielles au phénomène de rafraichissement tels que les compartiments de l’eau, des revêtements, du sol et du végétal. C’est une manière d’aménager avec la nature en ville, d’aller plus loin dans la logique de service écosystémique pour transformer les espaces verts en véritables solutions fondées sur la nature.

Pierre : Nous avons également beaucoup appris de la ville de Paris et de son programme de cours Oasis, ou encore de la commune d’Echirolles qui ont réalisé de nombreux projets de « cours IFU ». Les projets ont des constantes : désimperméabilisation, revêtements clairs, déconnexion du réseau et gestion des eaux pluviales à la parcelle, pleine terre ou espace de jeu avec copeaux de bois au sol et végétalisation… L’objectif est de pouvoir ouvrir ces cours au public en cas de fortes chaleurs afin de mailler le territoire d’une multiplicité d’IFU de formes et de tailles variables. Cela participe à la stratégie d’adaptation des villes au changement climatique. Eurovia a réalisé plus d’une trentaine de cours Oasis en Île-de-France par exemple.

Quelles solutions fondées sur la nature permettent de réguler la température en ville ?

Sonia : Pour améliorer la régulation de la température par la nature en ville, la littérature scientifique suggère dans l’idéal d’augmenter l’implémentation de parcs ou de forêts urbaines. Évidemment, ces espaces urbains sont souvent saturés et ces solutions sont difficiles à mettre en place. Toutefois, il est conseillé d’essayer de densifier des surfaces végétalisées à l’échelle de la ville.

La régulation de la température dépend d’un ensemble de facteurs comme l’espèce, l’âge et le type de végétation. Les arbres vont, par exemple, avoir un plus grand impact que la pelouse sur l’amélioration du confort thermique et de la température à hauteur des piétons. Les arbres ont pour avantage de faire barrière aux rayonnements solaires et sont moins sensibles aux fortes chaleurs et au manque d’eau que la pelouse.

La végétation a aussi un impact sur la circulation de l’air dans la rue et l’agencement et le design des surfaces végétalisées sont importants afin de ne pas avoir d’accumulation de chaleur dans la rue. Dans des rues orientées dans le même axe que la direction du vent, les arbres doivent être agencés de sorte à ne pas devenir un coupe-vent.

Enfin, des études sur la distance du ressenti de l’effet rafraichissant des parcs montrent que la végétation a un effet assez local. Si le but est d’avoir une réelle régulation de la température à grande l’échelle, il est nécessaire d’homogénéiser la végétalisation des surfaces.

David : Nous portons au sein de la direction marketing stratégique, cette vision du rôle que peut et va jouer la nature en ville.  C’est une période, de ce point de vue, très intéressante où les aménageurs et collectivités donnent désormais une place nouvelle aux solutions fondées sur la nature dans les projets d’aménagements. Nous avons donc travaillé afin de mieux comprendre les interactions entre les compartiments eau, sol et végétal et clairement identifié un certain nombre de leviers du rafraichissement urbain.

Pierre : Nous avons donc développé une offre « intégrée », c’est-à-dire qui repose sur les différents leviers que sont la gestion des eaux pluviales, la strate végétale et les sols, dans une optique de mobilisation des services écosystémiques au service du rafraichissement urbain et de la gestion des eaux pluviales. Nous y avons ajouté bien sûr, un levier essentiel que sont les revêtements urbains qui, lorsqu’ils sont adaptés (prise en compte de l’effet d’Albedo et enjeu de perméabilité) participent à la création d’IFU. L’offre Revilo est la combinaison optimisée de ces quatre leviers.

L’un de nos axes majeurs de travail est le sol. Beaucoup de collectivités incitent désormais à la désimperméabilisation des sols. Or en milieu urbain, les sols sont souvent altérés. Il faut travailler à leur reconstitution voire leur reconstruction. Les sols reconstruits (appelés aussi technosols) ont pour objectif la refonctionnalisation des sols afin qu’ils puissent, de nouveau, remplir leurs fonctions écosystémiques notamment l’infiltration et le stockage de l’eau fondamentale au développement de la strate végétale.

David : Nous permettons ainsi le rétablissement du cycle de l’eau à l’échelle locale. Cela passe donc également par une réflexion sur la gestion des eaux de pluie. L’idée de ces solutions fondées sur la nature est de recréer des cercles vertueux où l’eau de pluie n’est plus un déchet à traiter en station d’épuration ou relâcher sans filtration dans les milieux naturels, directement dans les rivières, mais devient de nouveau une ressource précieuse.

Comment mesurez-vous les bénéfices générés par la nature en ville ? De quelle manière les décideurs et les aménageurs peuvent exploiter ces mesures pour améliorer les choix ?

Sonia : Les bénéfices générés par la végétation peuvent être quantifiés grâce à la simulation. Le modèle développé lors de mon doctorat permet de simuler l’impact de la végétation sur le microclimat et la pollution en ozone atmosphérique à l’échelle d’une rue. En connaissant la morphologie de la rue et les propriétés des matériaux utilisés, il est possible de comparer les simulations de deux cas, sans et avec végétalisation des surfaces, et quantifier ainsi le rafraîchissement apporté par la nature.

Il est aussi possible de quantifier cet impact sur le terrain en plaçant des capteurs ou des stations météorologiques mesurant en continu la température de l’air d’un site. La quantification du bénéfice se fait en comparant la température des sites végétalisés et non végétalisés, avec les mêmes conditions climatiques et une morphologie urbaine similaire.

David : L’offre Revilo s’inscrit dans une démarche de développement d’offre à impact environnemental positif. Il est donc essentiel de pouvoir mesurer cet impact. A ce titre, nous avons identifié un certain nombre d’outils de mesure et d’aide à la décision. Arboclimat et Sesame par exemple, développés par l’Ademe et le Cerema, permettent de modéliser les puits de carbone générés par le sol et les arbres. Nous travaillons également sur la base de l’outil Seve qui permet de réaliser le bilan carbone de nos chantiers (Scope 1&2).

Pierre : Nous sommes bien sûr très attentifs aux travaux de Sonia sur les possibilités de modélisation en termes de microclimat de différents scénarios d’aménagements urbains au niveau de la rue (selon les types de revêtements, les matériaux et la végétalisation notamment).

Nous disposons d’autres outils chez VINCI Construction, tel que Biodi(V)strict (chez Urbalia), qui permettent d’évaluer les bénéfices ou les impacts en termes de biodiversité de différents scénarios d’aménagements.

Enfin, nous avons également développé chez Eurovia, un outil (Bi2O) qui permet notamment d’évaluer l’impact du projet en matière de gestion des eaux pluviales.

Quelles perspectives peuvent venir du monde de la recherche et de l’entreprise pour favoriser un déploiement des solutions et, donc des impacts, à grande échelle ?  

Sonia : Depuis quelques années, de nombreuses études de prédiction apparaissent. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) prévoit un réchauffement planétaire de 1.5°C d’ici 2030-2052 et beaucoup d’études prédisent une exacerbation de ce dernier au niveau des zones urbaines. Dans ce contexte, la recherche scientifique tend à s’orienter vers l’étude de solutions pour optimiser l’effet refroidissant de la végétation ou pour prédire l’évolution des vagues de chaleur localement. Certaines villes subissent actuellement une très forte urbanisation, ce qui diminue la surface végétalisée de la zone. La perspective qu’offre la recherche est de proposer et de trouver un moyen d’optimiser l’effet régulateur de la nature afin de limiter le réchauffement de ces zones à l’avenir.

En parallèle, les données satellites sont de plus en plus utilisées pour cartographier l’intensité de l‘îlot de chaleur à très grande échelle et pour comprendre pleinement l’effet de diverses utilisations des surfaces urbaines sur ce phénomène.

De plus, une autre piste de recherche est l’étude du lien entre le phénomène de l’îlot de chaleur urbain et la pollution atmosphérique et le développement de solutions communes pour atténuer ces deux phénomènes.

C’est sur ces deux derniers objectifs que porte la ligne directrice de la suite mon doctorat car une nouvelle thèse reprenant mes travaux vient de commencer. L’une de ses ambitions est de développer le modèle que j’ai mis au point à l’échelle d’une rue pour qu’il puisse représenter le microclimat urbain à l’échelle d’une ville. Cette thèse a pour but de quantifier l’effet de la végétalisation de la ville sur le microclimat et la pollution de l’air.

David : Nous sommes évidemment très partisans d’échanges entre le monde de la recherche académique et celui de la recherche opérationnelle portée par l’entreprise. Ces échanges présentent des complémentarités évidentes. Chacun répond à des temporalités qui lui sont propres et les entreprises ont besoin de pouvoir s’appuyer sur le temps long de la recherche par exemple. Dans le cadre de nos travaux sur les IFU, nous travaillons avec AgroParisTech et le Laboratoire sols et environnement de l’Université de Lorraine pour constituer un comité scientifique capable de nous accompagner dans nos projets sur les sols reconstruits. C’est un sujet qui nous tient à cœur car il présente de forts potentiels en termes d’échelle et d’impact environnemental positif.

Pierre : La reconstruction de sol permet en effet à la fois de remobiliser tout un pan de services écosystémiques au coeur de nos villes tout en préservant les ressources naturelles et notamment les terres végétales. Celles-ci seront d’ailleurs de plus en plus rares avec l’application du principe de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) mis en place dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Nous nous appuyons donc sur notre réseau de plateformes de recyclage des matériaux urbains (organiques et minéraux) pour reconstruire des sols urbains fonctionnels selon des principes d’économie circulaire.

 

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Université du lab 2022 : les circuits courts https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/evenement/universite-2022-les-circuits-courts/ Wed, 05 Oct 2022 17:56:16 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?post_type=event&p=8498 Replay   L’autoconsommation d’énergie, l’agriculture urbaine, le réemploi : différentes solutions de proximité permettent de réduire les impacts environnementaux. Dans quel contexte et à quelles conditions développer ce modèle de chaîne de valeur ? Comment garantir son efficacité et pérennité ? Comment en assurer la traçabilité ? Introduite par Xavier Huillard, l’Université apportera des éléments […]

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Replay

 

L’autoconsommation d’énergie, l’agriculture urbaine, le réemploi : différentes solutions de proximité permettent de réduire les impacts environnementaux. Dans quel contexte et à quelles conditions développer ce modèle de chaîne de valeur ? Comment garantir son efficacité et pérennité ? Comment en assurer la traçabilité ?

Introduite par Xavier Huillard, l’Université apportera des éléments de réponse et des retours d’expérience avec un panel de chercheurs et opérationnels : Charlotte Roux (Mines Paris PSL), Maxime Varin (VINCI Concessions – SunMind), Christine Aubry (AgroParisTech), David Ernest (VINCI Facilities), Ambroise Lachat (École des Ponts ParisTech), Florent Bosse-Platière (VINCI Construction), Hélène Staller (Cardem – VINCI Construction), Noé Basch (Mobius Réemploi).

Une visite de l’archipel de VINCI et un moment convivial autour d’un cocktail suivront l’événement.

 

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Évaluation environnementale et scénarios prospectifs : vers des pratiques d’aménagement durables https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/projet/evaluation-environnementale-et-scenarios-prospectifs-vers-des-pratiques-damenagement-durables/ Wed, 01 Jun 2022 10:39:52 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?post_type=project&p=8260 Contexte et objectifs Malgré l’inscription en 2016 d’un objectif de « zéro perte nette de biodiversité » dans le code de l’environnement, ce dernier peine à être atteint. Le triptyque Eviter-Réduire-Compenser, pilier central de l’évaluation environnementale, fait partie des mesures phares mises en œuvre pour répondre à cet enjeu. Pourtant, bien que censées réparer les […]

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Contexte et objectifs

Malgré l’inscription en 2016 d’un objectif de « zéro perte nette de biodiversité » dans le code de l’environnement, ce dernier peine à être atteint. Le triptyque Eviter-Réduire-Compenser, pilier central de l’évaluation environnementale, fait partie des mesures phares mises en œuvre pour répondre à cet enjeu. Pourtant, bien que censées réparer les atteintes à l’environnement, les mesures compensatoires (dernière étape de la séquence ERC) sont accusées de tous les maux : autorisation de détruire la biodiversité, « marchandisation » de la nature…

Afin de replacer les enjeux écologiques au cœur de l’aménagement du territoire, ce projet – mené par Hélène Barbé, sous la direction de Nathalie Frascaria-Lacoste – vise à interroger la valeur et la représentation de la biodiversité au sein de la séquence ERC et de son cadre juridique. Il tente de comprendre les controverses dans le domaine de la compensation écologique, avec pour enjeu final de proposer des alternatives aux modes actuels de prise en charge des enjeux écologiques.

Après avoir cerné les enjeux majeurs, il s’agira de co-construire des scénarios prospectifs avec les acteurs de terrain, avant d’élargir ces propositions à un échantillon plus large et d’organiser des ateliers participatifs pour des mises en situations et en tension.

Illustration Sequence ERC
Illustration de la séquence ERC appliquée à la biodiversité (adapté de Lucie Bezombes, 2017).

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Replay : la végétalisation des infrastructures routières https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/article/replay-la-vegetalisation-des-infrastructures-routieres/ Mon, 30 May 2022 08:48:40 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?p=8206 Le 19 mai nous avons rencontré Anaël Mayeur, doctorant à AgroParisTech dans le cadre du programme Recherche & solutions du lab recherche environnement, et Nicolas Durvaux, porteur du projet Végénération de VINCI Autoroutes, initiative lauréate du Prix de l’environnement de VINCI, pour parler des grandes tendances actuelles et des nouvelles perspectives, notamment le développement de […]

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Le 19 mai nous avons rencontré Anaël Mayeur, doctorant à AgroParisTech dans le cadre du programme Recherche & solutions du lab recherche environnement, et Nicolas Durvaux, porteur du projet Végénération de VINCI Autoroutes, initiative lauréate du Prix de l’environnement de VINCI, pour parler des grandes tendances actuelles et des nouvelles perspectives, notamment le développement de circuits courts au service de la biodiversité.

Consulter le support de présentation

Lire l’entretien croisé

Regarder le replay

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Le temps du projet, le temps de la biodiversité https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/evenement/le-temps-du-projet-le-temps-de-la-biodiversite/ Wed, 25 May 2022 11:17:39 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?post_type=event&p=8184 Cela implique une connaissance fine des interactions entre les infrastructures et les milieux, orientée par une vision de long terme. Cette table ronde aura pour objectif de présenter plusieurs retours de terrains emblématiques de cet enjeu avec Caroline Harold (CNRS), Papa-Samba Drame (VINCI Construction), Philippe Ravache (VINCI Construction), Hélène Barbé (AgroParisTech). Un événement organisé par […]

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Cela implique une connaissance fine des interactions entre les infrastructures et les milieux, orientée par une vision de long terme.

Cette table ronde aura pour objectif de présenter plusieurs retours de terrains emblématiques de cet enjeu avec Caroline Harold (CNRS), Papa-Samba Drame (VINCI Construction), Philippe Ravache (VINCI Construction), Hélène Barbé (AgroParisTech).

Un événement organisé par le lab recherche environnement dans le cadre du festival Building Beyond de Leonard.

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Entretien croisé : sur la route de la biodiversité https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/article/entretien-croise-sur-la-route-de-la-biodiversite/ Wed, 18 May 2022 10:35:57 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?p=8145 Quelles sont les grandes tendances actuelles et les nouvelles perspectives qui s’ouvrent à travers votre projet ? Anaël Mayeur : Longtemps considéré comme un simple outil technique au service de l’homme, puis comme un élément esthétique favorisant l’acceptabilité des projets d’aménagement, le végétal pourrait constituer aujourd’hui un moyen de mieux intégrer les ouvrages à leur […]

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Quelles sont les grandes tendances actuelles et les nouvelles perspectives qui s’ouvrent à travers votre projet ?

Anaël Mayeur : Longtemps considéré comme un simple outil technique au service de l’homme, puis comme un élément esthétique favorisant l’acceptabilité des projets d’aménagement, le végétal pourrait constituer aujourd’hui un moyen de mieux intégrer les ouvrages à leur environnement, à condition de s’intéresser de plus près à ses caractéristiques. C’est l’enjeu de mon projet de recherche doctorale, centré sur la composition et l’étude de l’expression de mélanges semenciers herbacés permettant de favoriser la biodiversité tout en continuant à répondre aux enjeux techniques classiques de la végétalisation.

L’objectif est d’obtenir des mélanges présentant une plus grande diversité d’espèces que ceux communément vendus et utilisés dans le cadre des grands aménagements, afin notamment d’attirer la petite faune et les pollinisateurs, mais aussi d’entrer en compétition avec les espèces exotiques envahissantes. Certains mélanges sont constitués de semences issues de la marque Végétal Local, avec l’idée d’avoir une diversité génétique suffisante à une meilleure résilience de ces espèces face aux impacts du changement climatique, ainsi qu’une réduction de l’utilisation d’intrants pour leur bonne croissance.

Nicolas Durvaux : Lors des phases de construction des nouvelles sections, nous avons déployé à grande échelle des plans de végétalisation des surfaces travaillées avec plus de 17 millions d’arbres plantés et des ensemencements à grande échelle. Nous sommes aujourd’hui sur des phases d’entretien de ce patrimoine qui doivent intégrer de nouveaux enjeux comme le zéro produits phytosanitaires, le fauchage raisonné et l’ambition de mettre en valeur ou d’augmenter les potentiels de renaturation d’espaces verts disponibles.

En complément nous avons aussi fait le constat qu’au fur et à mesure des évolutions techniques et organisationnelles, nos besoins de surface minéralisée dédiée à l’exploitation se sont réduits d’environ 30% (parc de centre d’exploitation, plateformes à enrobés…). L’opportunité s’est donc présentée de proposer ces espaces à la renaturation en déminéralisant des surfaces inutiles.

La renaturation soulève des questionnements sur la création de milieux naturels fonctionnels. Sur quels leviers vous appuyiez-vous pour y parvenir ?

Nicolas Durvaux : Les projets étant de taille plus réduite que ceux des phases de construction, il est nécessaire de mettre en place une ingénierie pour chaque site. Après la phase d’analyse des sols, notre partenariat avec l’Office National des Forêts permet de réaliser pour chaque parcelle une étude de plusieurs parcours techniques de renaturation. Ces parcours mixent la conservation d’espaces existants comme des prairies ou des haies, la plantation d’arbres d’essence locale et adaptée au changement climatique et la création de zones humides. Ces différents parcours permettent d’optimiser pour chaque projet la création d’espaces naturels et sont validés par nos experts internes afin de vérifier l’impact de la faisabilité, l’intérêt écologique et l’impact en ce qui concerne l’entretien.

Anaël Mayeur : Pour faire suite aux propos de Nicolas, la composition et le choix des mélanges à semer font partie de l’ingénierie à mettre en place sur chaque type de site. Dans le cadre de mon projet, des mélanges aux fonctionnalités différentes sont testés, certains conçus pour être compétitifs face aux espèces exotiques envahissantes, d’autres pensés afin de recouvrir rapidement les parcelles après semis ou encore d’attirer les pollinisateurs.

Gardons en tête que la création et le maintien des fonctionnalités d’un milieu dépendent aussi de facteurs environnementaux qui échappent parfois à l’intervention humaine. La conservation d’éléments de nature préexistants est donc bien à prioriser lorsque c’est possible.

Lorsqu’un ensemencement est nécessaire, l’utilisation de mélanges sauvages et locaux permet de s’appuyer sur la résilience naturelle des espèces aux changements de leur environnement. On tente ainsi de favoriser les chances de survie d’un certain nombre d’individus mieux adaptés en cas de perturbations en permettant ainsi d’assurer la pérennité des populations. On se place donc dans une vision long terme de maintien des communautés végétales nouvellement créées, et donc de leurs fonctionnalités.

Vos deux projets intègrent de manière différente des objectifs de développement du circuit court. Quelles opportunités et quels freins avez-vous identifié ?

Anaël Mayeur : L’approvisionnement en semences sauvages et locales fait appel à une filière intégrant une grande diversité de savoirs et d’acteurs. L’itinéraire technique allant de la collecte à la plantation est complexe et nécessite de faire appel à des acteurs locaux ayant une bonne connaissance de leur territoire. On pressent à la fois des opportunités de création ou de spécialisation d’entreprises au sein ce marché, mais aussi des opportunités de collaboration pour les aménageurs avec les acteurs de cette filière naissante. Cette collaboration pourrait permettre d’améliorer l’acceptabilité des projets, mais aussi d’accéder à des produits et des conseils de qualité, proches des réalités territoriales au sein desquels les projets d’aménagement s’inscrivent.

Bien que l’étude du volet socio-économique ne soit encore qu’en phase initiale, deux freins majeurs à une adoption massive de ce dispositif se dessinent. Le premier concerne le coût d’achat des semences, qui pourrait sembler prohibitif face aux semences de la grande industrie. Toutefois, la suppression des intrants et la réduction des doses de semis pourraient compenser ces coûts excédentaires, pour des résultats équivalents (reste à démontrer). Le second frein concerne l’approvisionnement en semences sauvages et locales. La filière étant encore jeune, toutes les régions ne sont pas encore couvertes lorsqu’il s’agit de trouver un producteur capable de répondre à des commandes conséquentes, par exemple dans le cas de la construction d’une autoroute et de la mise en place des zones compensatoires associées.

Nicolas Durvaux : La première mise en avant des circuits courts est dans la déconstruction des sites minéralisés. Pour le premier projet, nous avons sollicité des associations locales qui étaient à la recherche de matériaux. Pour le deuxième projet, nous avons la volonté de travailler avec Granulat+® afin d’optimiser le recyclage des matériaux. Leur maillage territorial permet de réduire les circuits, et le recyclage réduit l’emprunt des ressources.

La deuxième ambition des circuits courts est de faire porter les projets de renaturation par des entreprises ou des chantiers d’insertion en local. À la fierté de porter des projets dans leur territoire et de les voir grandir, s’ajoute l’ambition de former de nouveaux acteurs sur ces sujets.

Enfin le troisième enjeu, rejoint la nécessité de soutenir les filières locales de création de plants de végétaux en réalisant ces projets avec des plants d’essence locale. Cela nécessite de programmer avec une vision à plusieurs années les aménagements futurs.

Quelles parties prenantes est-il important d’associer pour déployer plus largement votre démarche ?

Nicolas Durvaux : Les premières parties prenantes sont évidemment les porteurs de projet auxquels il faut prouver l’intérêt en termes de biodiversité et qu’il faut convaincre sur des projets de temps long.

Ces projets sont ancrés dans les territoires. Les élus locaux souhaitent parfois s’y associer via le partage des ambitions ou la volonté d’appuyer l’emploi local, que ce soit pour la réalisation du projet ou la filière arboricole.

Comme certains projets peuvent nécessiter d’élargir le périmètre à des terres potentiellement exploitables pour certaines formes d’agriculture, nous avons aussi à échanger en amont avec les chambres d’agriculture et les exploitants locaux, pour concevoir avec eux des projets pouvant répondre au double enjeu environnemental et de production durable.

Anaël Mayeur : Pour appuyer les propos de Nicolas, il est nécessaire d’impliquer les porteurs de projets au plus tôt lors des phases de conception afin d’anticiper les besoins en végétaux, convaincre des enjeux que ceux-ci représentent et définir la part budgétaire qui leur sera allouée. Cela peut permettre de faciliter l’accès au matériel en laissant du temps aux acteurs des filières de production d’obtenir un volume suffisant pour répondre à la demande.

De manière plus générale, il est important de sensibiliser tous les acteurs ayant recours à l’utilisation de mélanges semenciers, que ce soit dans le cadre de la gestion de sites exploités, de la construction de nouveaux aménagements ou de chantiers de restauration écologique, afin de repenser les fonctions et l’importance accordée au végétal sur les sites. S’intéresser à l’origine du matériel végétal et à la composition des mélanges communément utilisés pourrait contribuer à une meilleure intégration des projets aux enjeux écologiques territoriaux actuels.

Pour en savoir plus, retrouvez le replay du Webinaire recherche & solutions « La végétalisation des infrastructures routières » avec Anaël Mayeur et Nicolas Durvaux.

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La végétalisation des infrastructures routières https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/evenement/la-vegetalisation-des-infrastructures-routieres/ Mon, 25 Apr 2022 15:06:07 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?post_type=event&p=8069 Nous rencontrerons Anaël Mayeur, doctorant à AgroParisTech dans le cadre du programme Recherche & solutions du lab recherche environnement, et Nicolas Durvaux, porteur du projet Végénération de VINCI Autoroutes, initiative lauréate du Prix de l’environnement de VINCI, pour parler des grandes tendances actuelles et des nouvelles perspectives, notamment le développement de circuits courts au service […]

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Nous rencontrerons Anaël Mayeur, doctorant à AgroParisTech dans le cadre du programme Recherche & solutions du lab recherche environnement, et Nicolas Durvaux, porteur du projet Végénération de VINCI Autoroutes, initiative lauréate du Prix de l’environnement de VINCI, pour parler des grandes tendances actuelles et des nouvelles perspectives, notamment le développement de circuits courts au service de la biodiversité.

CONNEXION

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En images : les multiples facettes de l’agriculture urbaine https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/article/les-multiples-facettes-de-lagriculture-urbaine/ Wed, 20 Apr 2022 05:12:38 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?p=8077 Le développement de l’agriculture urbaine est ainsi favorisé à la fois par les travaux chercheurs et l’expérience des acteurs de terrain. C’est ce dialogue entre la science et les métiers qui permet de révéler les modèles économiques, en prévalence hybrides, ou les services écosystémiques très variables (tels que la préservation de la biodiversité, la valorisation […]

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Le développement de l’agriculture urbaine est ainsi favorisé à la fois par les travaux chercheurs et l’expérience des acteurs de terrain. C’est ce dialogue entre la science et les métiers qui permet de révéler les modèles économiques, en prévalence hybrides, ou les services écosystémiques très variables (tels que la préservation de la biodiversité, la valorisation des déchets, la gestion de l’eau) en fonction des systèmes techniques et de la localisation. D’après Christine Aubry, parmi les services rendus par l’agriculture en ville, l’alimentation pourrait être davantage favorisée par des politiques de relocalisation de la production agricole et éventuellement répondre aux problèmes des inégalités alimentaires. Les réflexions des scientifiques et opérationnels portent aussi sur une possible application du bail rural et du statut d’agriculteur aux exploitations agricoles en ville. Un dernier axe d’exploration, mais non des moindres, concerne les indicateurs des conditions et critères de durabilité du point de vue socio-économique (par exemple les coûts évités) et environnemental (par exemple la régulation du climat). C’est un axe de travail transversal et ambitieux auquel contribue notamment Erica Dorr, doctorante à AgroParisTech, qui soutiendra, le 1er juin 2022, une thèse sur « Développement d’un outil d’auto-évaluation de la durabilité pour les acteurs de l’agriculture urbaine ».

Paola Mugnier et Fanny Provent décrivent également des systèmes de productions multiformes et multifonctions. Leur guide pratique « Agriculture urbaine : comment aménager une toiture-terrasse » (dont sont tirés les photos #2 à #5), mais aussi le bureau d’expertise en agricultures urbaines Exp’au ou les indicateurs d’agricolisation, sont parmi les démarches qui ont été mises en place, en s’appuyant sur les connaissances des chercheurs, pour accompagner et outiller les aménageurs dans le choix de la forme de projet, sa mise en place et sa gestion. Un autre aspect important pour les aménageurs est la question des contaminations urbaines à laquelle répond la méthodologie REFUGE qui permet de mener une évaluation des risques sanitaires à partir d’une étude historique du site et de l’investigation des sols. Ce type d’évaluation révèle l’absence de risque ou si un site est une zone grise, ce qui est souvent le cas, qui peut être exploitée en suivant un plan de maîtrise sanitaire ou à travers l’agriculture hors sols.

Les perspectives futures pour le développement de l’agriculture urbaine s’annoncent vastes et variées. Des nombreuses toitures plates représentent une ressource foncière inexploitée à fort potentiel. Des nouveaux besoins émergent en ce qui concerne le diagnostic de portance, une meilleure intégration des serres dans le bâtiment, l’optimisation dans la gestion des flux et des usages et enfin l’intégration de l’agriculture urbaine dans les scénarios d’économie circulaire.

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[Podcast] Episode #1 : le chantier de l’agriculture urbaine https://www.lab-recherche-environnement.org/fr/article/podcast-episode-1-le-chantier-de-lagriculture-urbaine/ Tue, 14 Dec 2021 16:20:04 +0000 https://www.lab-recherche-environnement.org/?p=7773 lab recherche environnement · Episode #1 – Le chantier de l’agriculture urbaine   L’agriculture urbaine est une pratique de plus en plus répandue, une tendance qui est favorisée par les travaux de chercheurs comme Christine Aubry (Inrae, AgroParisTech). Les connaissances scientifiques permettent en effet aux acteurs de terrain de mieux comprendre les enjeux techniques de […]

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L’agriculture urbaine est une pratique de plus en plus répandue, une tendance qui est favorisée par les travaux de chercheurs comme Christine Aubry (Inrae, AgroParisTech). Les connaissances scientifiques permettent en effet aux acteurs de terrain de mieux comprendre les enjeux techniques de l’agriculture urbaine et d’anticiper son impact sur l’environnement. Dans cet épisode, la chercheuse évoque les différents avantages d’une toiture végétalisée : de la biodiversité, au potentiel de lien social, jusqu’à la dimension pédagogique. Il y a également des points de vigilance à observer, par exemple les espèces urticantes ou invasives sont à éviter. Comparer les méthodes d’un projet à l’autre est essentiel pour s’enrichir mutuellement et progresser. Deux autres leviers sont indispensables pour diffuser ce type de pratique : la formation des acteurs de la construction et l’engagement durable des entreprises.

Le tournage a été une occasion pour la scientifique de découvrir le potager en toiture du Diamant Vert, bâtiment tertiaire du groupe MCGP, à Besançon. Ce projet consiste en l’aménagement d’une toiture-terrasse de 750 m² de surface, dont 450 m² de culture, avec des herbes aromatiques des fruits, des légumes en tout genre. Il est né de la volonté du maitre d’ouvrage, le groupe MCGP, de favoriser la performance environnementale ainsi que d’améliorer le bien-être de ses employés. En effet, cette toiture, en plus d’introduire de la nature en ville, offre un véritable espace de détente pour les salariés, qui peuvent venir se reposer et bénéficier des produits de la récolte. Jardinier du potager, Jean-Baptiste raconte son métier et il témoigne de la façon dont les salariés s’approprient du toit-potager. Il les accompagne, notamment à travers une distribution hebdomadaire de produits de la récolte.

Pascal Michaud, directeur commercial de C3B (VINCI Construction France), revient sur la démarche développement durable du maitre d’ouvrage du Diamant Vert. Différents enjeux techniques ont été pris en compte dans le travail mené par C3B avec l’accompagnement d’Urbalia, marque de VINCI Construction Terrassement, sur la conception du potager : trouver le bon équilibre entre les parties cultivables et non cultivables de la terrasse, assurer la rentabilité du modèle, etc. L’impact du chantier sur la biodiversité a pu être minimisé, par exemple via l’installation de nichoirs pour des espèces locales pendant les travaux. Le projet et le bâtiment ont été consacrés par la certification BREEAM very good.

Le podcast « le chantier de la ville durable » a été créé par le lab recherche environnement, partenariat scientifique de VINCI et ParisTech pour faire découvrir et diffuser la recherche sur la ville durable et les meilleures pratiques environnementales. Il donne ainsi la parole à des chercheurs, des entrepreneurs et des usagers qui expérimentent des projets innovants sur les bâtiments, quartiers et infrastructures de demain. Le podcast se caractérise notamment par l’immersion sonore dans le lieu des projets évoqués qu’il propose aux auditeurs.

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