Projet

Intégration de limites planétaire et régionalisation des méthodes de calcul d’impacts environnementaux appliquées aux bâtiments et aux quartiers

Explorer les possibilités d’intégration des limites planétaires dans l’analyse de cycle de vie (ACV) des bâtiments.

Contexte et enjeux

Les bâtiments sont des systèmes complexes avec une longue durée de vie, souvent de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles. Ils contribuent également pour plus de 20 % aux émissions de gaz à effet de serre en France. Pour respecter l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, il faut diviser par deux les émissions d’ici 2030 et les annuler d’ici 2050. Une telle transition constitue un véritable défi dans un secteur constitué de PME et de professions libérales ayant peu de moyens pour innover. Les outils d’aide à l’écoconception déjà développés constituent une aide vers cette transition, mais ils doivent être adaptés et complétés pour intégrer les limites planétaires. Les limites comme la biodiversité et la consommation d’eau sont en plus très dépendantes du contexte local, ce qui implique de régionaliser les méthodes d’évaluation des impacts correspondants.

 

Objectifs

Ce projet de recherche vise à explorer les possibilités d’intégration des limites planétaires dans l’analyse de cycle de vie (ACV) des bâtiments. Il s’agit d’identifier quelles limites peuvent être prises en compte et de déterminer les méthodes les plus appropriées pour articuler ces limites avec les indicateurs d’impact de l’ACV. Cette démarche implique une descente d’échelle, depuis les enjeux globaux de la planète jusqu’aux spécificités locales des projets étudiés, afin de garantir une cohérence entre les métriques globales et locales. Par exemple, des impacts comme la consommation d’eau peuvent entraîner des conséquences nettement plus marquées dans certaines régions, notamment le sud de l’Europe, par rapport à d’autres, comme le nord. L’objectif final est de concevoir des outils méthodologiques permettant de prendre en compte les disparités spatiales de certains indicateurs environnementaux, ainsi que l’évolution du secteur énergétique, pour rendre l’ACV des bâtiments plus pertinente et adaptée aux enjeux planétaires.

 

Chercheur
Doctorant
Ecole des Mines Paris-PSL
CEEP
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