Construction
Exploitation
Rénovation
Déconstruction
produits de construction
Eau eteau chaude sanitaire
Voiries et espaces verts
Chauffage
éléctricité
Déchets ménagers
Analyse du cycle de vie du bâtiment
000
kg de CO2 par m² et par an
Dans une démarche d’écoconception, l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) permet d’évaluer les impacts environnementaux sur le cycle de vie d’un projet d’aménagement : depuis la fabrication des produits et la construction jusqu’à la fin de vie, en passant par les étapes d’utilisation et de rénovation. Le système étudié intègre les bâtiments et les espaces extérieurs (voiries et espaces verts), ainsi que les consommations d’énergie et d’eau, le traitement de l’eau et des déchets. Une durée de vie de 100 ans a été considérée dans ce projet (Étude réalisée par Bruno Peuportier de MINES Paris - PSL).
Écoconcevoir un projet d’aménagement en incluant la mobilité des résidents et des employés nécessite de s’intéresser à tous les modes de transports urbains sur l’ensemble de leurs cycles de vie. Dans le cas du projet du quartier Les Lumières Pleyel, les véhicules personnels et les différents modes de transports collectifs (bus, tram, métro et trains) ont été étudiés en intégrant la production et la fin de vie des véhicules, les émissions à l’usage, la consommation de carburants et d’électricité ainsi que les impacts associés aux infrastructures (routes, rails, tunnels de métro). Les distances parcourues quotidiennement, le type de voitures possédées et les taux de remplissage sont obtenus par traitements statistiques de l’Enquête Globale Transport de la région Île-de-France (étude réalisée par Cyrille François de l’École des Ponts ParisTech).
Les impacts du projet sont exprimés par m2 de surface utile et par an afin de pouvoir les comparer à des références. En identifiant les principaux contributeurs aux impacts environnementaux, l’ACV permet d’établir des priorités dans les leviers d’action. Dans ce projet, l’usage de bois énergie a permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage. Les immeubles de grande hauteur réduisent les possibilités de produire localement l’électricité consommée, d’où un impact élevé sur ce poste (Étude réalisée par Bruno Peuportier de MINES Paris - PSL).
Les impacts sur le réchauffement climatique des transports sont exprimés par m² et par an afin de permettre une comparaison avec le secteur des bâtiments, on constate ainsi la forte contribution des transports au bilan carbone du quartier. Dans ce projet l’usage des transports collectifs est très important, ce qui est favorable à une mobilité décarbonée. Cependant, la part d’usage de la voiture restant significative et le carburant principal étant d’origine fossile, l’impact carbone associé à ce mode est élevé (étude réalisée par Cyrille François de l’École des Ponts ParisTech).